Monde de l’art, quel changement ?

      Le 5 octobre 2018, le célèbre peintre, réalisateur et street artist britannique, connu sous le pseudonyme Banksy, a fait sensation lors de la mise aux enchères de son œuvre « La petite fille au ballon ». En effet, après avoir été adjugé pour 1.2 million d’euros, le tableau s’est auto-détruit. Le lendemain, l’artiste a posté sur le réseau social Instagram, une vidéo dans laquelle il montrait la manière dont il avait introduit une déchiqueteuse à l’intérieur du cadre. Par cet acte fort et relayé par les médias au premier chef sur internet, l’artiste a voulu mettre en évidence la tendance à la banalisation des oeuvres d’art dans un monde de plus en plus virtuel.

      « La petite fille au ballon » est une oeuvre d’art, ce sont donc des biens artistiques et culturels, produits de l’activité humaine à une époque et dans un contexte donné. Elles répondent ainsi à des besoins propres à l’homme. On distingue plusieurs besoins comme les besoins psychologiques, ceux qui sont nécessaire à la vie c’est à dire se nourrir, se loger… mais ici il est question de besoins culturels, ou encore artistique.

En effet cette satisfaction des besoins fait de l’art un bien de consommation mais aussi un besoin d’accomplissement: le psychologue Abraham Maslow a dressé une pyramide, se déclinant en 5 niveaux, et qui défini les besoins humains. Ces milliers d’œuvre d’art font l’objet d’échanges monétaires à travers le monde.

Enfin, ce marché est segmenté: art contemporain, ancien, classique… Il se développe continuellement depuis la moitié du 15ème tout comme l’évolution de métiers liés à l’estimation, la certification, et la vente d’oeuvre d’art. La marchandisation de l’art date de la nuit des temps, mais cette pratique gagne en popularité durant ce siècle là.

on se demande alors : Comment le numérique  est il entrain de métamorphoser le marché de l’art ?

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